L’étude des modèles d’affaires est très populaire depuis quelques années et elle est d’autant plus d’intérêt dans le contexte économique de l’industrie du meuble des pays à haut coût de main-d’œuvre. Plusieurs menaces rendent difficile l’accès aux profits et l’industrie du meuble du Québec vit des temps difficiles.
Malgré qu’il soit populaire, le terme «modèle d’affaires» et ses concepts sont peu appuyés d’éléments de théorie dans les écrits. La présente recherche est basée sur une définition consensuelle des auteurs reconnus sur le sujet et retrace les prototypes de base retrouvés parmi différents travaux de chercheurs. Le présent rapport propose et décrit neuf types de modèles d’affaires conventionnels. Les niveaux économiques, stratégiques et opérationnels de chaque type sont détaillés selon la définition de Morris et al., (2006) afin de bien saisir les particularités de chacun, à savoir comment il génère de la valeur et mène au profit.
Ce rapport fait suite à une enquête sur les stratégies d’affaires actuelles des entreprises du meuble du Québec et relevant très peu de différenciation parmi les stratégies adoptées, les rendant vulnérables dans un contexte économique difficile. Ces modèles d’affaires constituent des inspirations pour orienter la transition vers une situation plus enviable.
Bluestain reduces the value of wood in appearance applications where the natural wood colour is desired. Treatments that remove bluestain without degrading the natural colour of the wood could make this lumber more suitable for appearance-grade applications.
FPInnovations and UBC have each previously developed methods of decolourising bluestain but both resulted in unacceptable colourations in the wood (Binnie et al., 2000; Evans et al., 2007). Follow up work at FPInnovations found that the combination of hypochlorite bleaching and exposure to UV and visible light was able to remove bluestain from lodgepole pine (Stirling and Morris, 2008). The present work identified the minimum treatment times required for effective bluestain removal to be a 10 minute bleaching dip and 10 minutes of exposure to intense light. Near- and mid-infrared spectra indicated changes in surface chemistry after treatment. However, adhesion tests showed no signs of reduced coating adhesion caused by UV damage or hypochlorite exposure.
To better understand the role extractives play in western red cedar’s decay resistance, commonly detected but unknown extractives need to be identified and evaluated for their potential contribution to natural durability. A new liquid chromatography/mass spectrometry (LC/MS) method for separating extractives from western red cedar has been developed. Mass spectral detection provides useful structural information that gives increased confidence in peak identifications and helps to identify unknown peaks. Using LC/MS data, combined with data from UV and NMR spectroscopy, unknown compound J commonly found in many samples of WRC we have analysed, was identified as alpha-thujaplicin. This was known to be a major extractive in eastern white cedar but was considered to be a negligible component of WRC. Its potential contribution to the durability of WRC has not been considered in previous work attempting to correlate durability to specific extractives.
L’industrie canadienne des lames de plancher utilise actuellement différents types de contreplaqués comme substrat dans ses constructions de LPI (lames de plancher d’ingénierie). Les contreplaqués finlandais et russes sont particulièrement utilisés. Cependant, des problèmes d’approvisionnement et de qualité sont connus chez les producteurs russes alors qu’un coût très élevé est associé au produit finlandais.
L’objectif principal de ce projet est de développer un panneau OSB spécial en vue d’être utilisé comme substrat dans la fabrication des lames de plancher d’ingénierie.
Le projet compte deux étapes principales. Les qualités d’un produit OSB pour la fonction de substrat LPI sont la rigidité du panneau, la cohésion interne et la stabilité dimensionnelle en épaisseur. En conséquence, nous avons développé, dans un premier temps, des formulations d’OSB tenant compte de ces qualités. Deux types de lamelles de bois ont été sélectionnés pour être utilisés dans la fabrication de panneaux OSB (cœur et trituration) :
1. un mélange de 90% de peuplier faux-tremble (Populus tremuloides) et 10% de bouleau à papier (Betula papyrifera);
2. 100 % de pin ponderosa (pinus ponderosa).
Une expérience factorielle a été utilisée pour évaluer l’effet de trois facteurs sur les propriétés de panneaux. Les facteurs choisis ont été la teneur en adhésif (trois niveaux), le profil de densité (deux niveaux) et le rapport entre les couches de surface et la couche médiane (trois niveaux). Trois répétitions de ce dispositif ont été réalisées de manière à pouvoir appliquer une analyse de variance (ANOVA). Afin de choisir les meilleures combinaisons pour notre application, des tests de flexion, de cohésion interne et de gonflement ont été effectués pour chaque type de matériaux.
Dans le deuxième volet du projet, des prototypes de lames de plancher d’ingénierie ont été fabriqués en utilisant comme substrat : l’OSB grade sheathing, l’OSB web stock, le contreplaqué russe et les deux types de panneaux OSB spéciaux. Ces prototypes ont été testés dans la chambre climatique. Des différences non-significatives ont été observées entre LPI faites en utilisant comme substrat les contreplaqués et les panneaux spéciaux. Les résultats obtenus démontrent la faisabilité d’utiliser le panneau OSB comme substrat dans la fabrication de lames de plancher d’ingénierie.
Depuis les dernières années, certains fabricants de meubles manifestent le souhait de se comparer entre eux à l’égard de certains indicateurs clés. Ils ont aussi exprimé le besoin d’avoir accès à des informations de marché actuelles, sur une base continue, afin de les aider à mieux comprendre le marché et à prendre de meilleures décisions. Hormis certaines informations fournies par l’Association des fabricants de meubles, l’industrie du meuble ne dispose d’aucun outil formel et rigoureux « presqu’en temps réel » permettant à ses membres de mesurer leur performance par rapport à d’autres « entreprises comparables », ni par rapport aux principaux indicateurs de l’évolution du marché en général (achats de meubles par les consommateurs, évolution des ventes au détail de meubles, etc.) Cet outil serait pourtant un atout dans une démarche d’amélioration de la performance de l’industrie du meuble.
L’organisme AIDIMA, un centre de recherche pour le secteur du meuble en Espagne, a développé et implanté avec succès un système d’information commercial sur les tendances de marché. FPInnovations s’est intéressée à l’expertise d’AIDIMA dans le but de comprendre les facteurs de succès de l‘implantation du système en Espagne. L’étude de la faisabilité d’un système d’information sur les tendances de marché pour l’industrie québécoise du meuble fait l’objet du présent projet de recherche.
Pour réaliser cette étude, FPInnovations a conduit des entrevues en profondeur avec des utilisateurs potentiels du système d’information, dont des fabricants de meubles, des détaillants, des fournisseurs et des gouvernements. Ces entrevues ont permis de préciser l’intérêt de chacun pour un système d’information commerciale, le type d’information recherchée et la pertinence de certains indicateurs proposés. À la lumière des travaux et des recherches effectués, il a été constaté que les fabricants de meubles démontrent un intérêt et une ouverture à fournir au trimestre des informations permettant d’alimenter un éventuel système d’information, dans le but de comparer l’évolution de leurs ventes. Quant aux détaillants et aux fournisseurs, il a été constaté qu’ils ne voient pas d’intérêts significatifs à alimenter et à utiliser un tel système.
Hormis l’enquête auprès des fabricants, nous pouvons conclure que le système d’information trimestriel devra être alimenté majoritairement par des sources d’information publiques plutôt qu’individuelles et privées. Une veille d’information trimestrielle « de marché » sous la forme d’une revue de presse pourrait être réalisée au Canada et aux États-Unis. Cette veille pourrait être complétée par le suivi et la présentation d’indicateurs clés en lien avec l’évolution du marché.
La présente étude fait état de l’analyse de la faisabilité du projet et jette les bases d’un outil formel et rigoureux « presque en temps réel » permettant aux fabricants de meubles de mesurer leur performance par rapport à d’autres entreprises comparables et par rapport aux principaux indicateurs de l’évolution du marché en général (achats de meubles par les consommateurs, évolution des ventes au détail de meubles, etc.). Dans le contexte actuel, l’implantation de cet outil serait un atout majeur dans une démarche d’amélioration de la performance pour les entreprises du secteur du meuble.
En s’appuyant sur des travaux académiques antérieurs, concernant la décoloration du bois, ce projet avait pour objectifs de développer un système de finition permettant la conservation de la couleur originale du bois, ainsi que de réaliser un examen approfondi de la modification et du traitement de la surface du bois afin d’en stabiliser la couleur.
Tout d’abord, le projet consistait à étudier la possibilité d’intégrer des additifs organiques (AES, absorbeurs UV…) et inorganiques (oxydes métalliques nanométriques) dans un système de finition de référence existant et obtenu en collaboration avec la société Laurentide Inc. L’objectif particulier de cette approche à court terme était d’évaluer l’efficacité des systèmes nanométriques et d’en faciliter l’utilisation par les fabricants de revêtements.
Ensuite, le projet s’est concentré sur l’étude de l’influence des différents traitements en volume et en surface du bois (acétylation, plasma, thermique). Cette approche à long terme, avait pour objectif de modifier la structure du bois, soit pour accélérer la décoloration avant utilisation, soit pour lui fournir une meilleure durabilité en présence ou non d’un revêtement de protection.
L’ensemble de ces tests a été réalisé dans l’optique d’une utilisation intérieure des produits en bois.
L’industrie du meuble de maison en bois en Amérique du Nord fait face à des défis de taille. Les parts de marché de meubles importés de pays ayant accès à une main-d’œuvre à faible coût ont augmenté de façon importante. Il est impératif pour cette industrie d’accroître la valeur perçue de ses produits par les consommateurs. La personnalisation de masse (PDM) a été identifiée comme une stratégie potentielle de différenciation et d’augmentation de la valeur perçue des produits de consommation. Un modèle de PDM avec huit niveaux de personnalisation adaptés à l’industrie du meuble a été développé en 2006 et validé lors d’une enquête auprès des fabricants de meubles au Canada, aux États-Unis et en Europe. Le présent projet a comme objectif d’évaluer la perception des consommateurs de la personnalisation de meubles de maison. Les niveaux de personnalisation du modèle de PDM ont été soumis aux consommateurs afin de sonder leurs préférences et une analyse conjointe sur certains niveaux de personnalisation, le temps requis pour le consommateur pour personnaliser le meuble, le délai de livraison et le prix a été réalisée. Les résultats démontrent que la personnalisation de meubles représente une valeur ajoutée pour les consommateurs, mais qu’il y a des limites aux sacrifices qu’ils sont prêts à accepter pour en bénéficier.