The production of conifer seedlings for reforestation uses genetic improvement techniques that have been in place for several decades. They have allowed to considerably improve the vigor and the growth of the reproduced species. To these techniques have been added genomic selection and somatic embryogenesis, two techniques made possible by scientific advances in genetics, computer science and cell culture.
Abstract
La production de plants de conifères pour le reboisement fait appel à des techniques d’amélioration génétique mises en place depuis quelques décennies. Elles ont permis d’améliorer considérablement la vigueur et la croissance des espèces reproduites. À ces techniques viennent de s’ajouter la sélection génomique et l’embryogenèse somatique, deux techniques rendues possibles grâce aux avancées scientifiques en génétique, en informatique et en culture cellulaire.
The increase in temperature and drought associated with climate change raises many questions about the ability of boreal and temperate forests to adapt. For a forest species, such as white pine, are populations located further south, better adapted to the heat, able to survive northern winters? How do northern populations respond to increasing temperatures and drought? For some species, should we consider assisted migration from more southerly populations to the north? It is in this context that a study was conducted by Canadian Forest Service researchers at the Serge Légaré Arboretum in Valcartier.
Abstract
L’augmentation des températures et des épisodes de sécheresse associée aux changements climatiques suscite de nombreux questionnements sur la capacité d’adaptation des forêts boréales et tempérées. Pour une espèce forestière, tel le pin blanc, est-ce que les populations situées plus au sud, mieux adaptées à la chaleur, sont capables de survivre aux hivers du nord? Comment les populations du nord réagissent-elles à l’augmentation des températures et à la sécheresse? Pour certaines espèces, devrions-nous envisager la migration assistée des populations situées plus au sud vers le nord? C’est dans ce contexte qu’une étude a été menée par des chercheurs du Service canadien des forêts sur le site de l’arboretum Serge Légaré de Valcartier.