L’industrie de la fenêtre en bois n’a cessé de diminuer au cours de la dernière décennie au profit des fenêtres en PVC. Contrairement aux croyances populaires, cette tendance ne s’observe pas seulement en Amérique du Nord, mais aussi en Europe en général. Au Canada, cette demande croissante pour les fenêtres en PVC est en grande partie alimentée par le marché de la rénovation où les consommateurs désirent des fenêtres qui nécessitent peu d’entretien et qui sont plus durables. Ces deux facteurs, en plus du prix, jouent en défaveur de l’installation de fenêtres en bois.
Le but principal de l’étude est de faire une analyse comparative de fenêtres en bois d’origine européenne et nord-américaine (canadienne et américaine); l’objectif étant d’identifier les forces et faiblesses de chaque système en terme de performance (design et durabilité) et d’entretien (finition).
Compte tenu des exigences et objectifs poursuivis par ce projet, l’analyse de performance des fenêtres s’est limitée aux essais d’étanchéité à l’air (ASTM E 283), étanchéité à l’eau (ASTM E 547) ainsi que la résistance à la condensation (ACNOR/CSA A440-00, section 11.12). Le choix des essais a été fait dans le contexte de l’étude visant à définir la performance des systèmes en terme de durabilité et d’entretien. L’eau, sous toutes ses formes (liquide, vapeur, condensation) étant un élément clé responsable de la détérioration des éléments en bois (infiltration d’eau, moisissures, pourriture, gonflement, etc.) ce paramètre a été retenu comme l’un des plus importants à considérer.
Les essais des deux fenêtres nord-américaines ont été réalisés chez Air-Ins., un laboratoire d’essais accrédité pour les portes, fenêtres et produits verriers et la fenêtre française a été évaluée par le CTBA.
Les trois systèmes évalués dans le cadre de cette étude ont très bien performé et respectent les normes en cours. Cependant, l’atteinte des différents niveaux d’échec a permis de réaliser que le bois n’est pas vraiment la cause de ces échecs. Les échecs, dus à l’infiltration d’air et d’eau, sont plutôt associés à la performance des joints d’étanchéités, à la présence de contraintes entre les joints et les mécanismes d’ouverture, produisant diverses portes d’entrée pour les fuites d’air ou d’eau. Par contre, la résultante est qu’en cas de défaut, c’est le bois qui doit assurer une bonne performance et résister à toute épreuve pour pallier ces imperfections. Éventuellement, ces défauts seront responsables de problèmes d’humidité, condensation, moisissures, pourriture ou même altération de la finition. Ainsi, mis à part les grandes qualités reconnues des fenêtres en bois (bonne étanchéité, performance thermique et acoustique, qualités esthétiques), la clé de la performance pour les années à venir, reposera sur la qualité de l’installation, la finition partielle ou totale en usine (avant la mise en service) et le développement de produits avec peu d’entretien pouvant donner une garantie de durabilité sur quelques dizaines d’années.
This guide is intended to discuss mold-related issues and to assist the industry in the delivery of clean, mold-free products to the marketplace. Mold continues to be undesirable on wood products and can cause rejection of shipments by the customers and economic losses to the industry. This report provides an historic perspective on mold, defines mold and discusses why it became a major issue in the marketplace and how this relates to wood products. The main factors required for mold growth and expansion are discussed, as are methods of limiting mold growth. The best method of mold control is moisture control, which includes initial drying and keeping wood products dry.
Specifically we give best practice guidelines for controlling mold on logs, lumber, plywood/veneers, other composite panel products, wood chips/residues, and for wood products in service (buildings). Lumber is one of the key products of the wood industry and several specific guidelines in regard to mold control for lumber are available and covered in depth. This includes air-drying, kiln-drying, phytosanitary heat treatment, and chemical prophylactic treatment of green lumber. Some circumstances where control of moisture is not feasible will require either chemical treatments or water barriers to prevent mold growth. There is also a special section on lumber packaging and wrapping, and water repellents. Finally, the report reviews existing guidelines for mold cleaning and remediation.
Le bois taché entraîne une baisse de qualité et par conséquent une perte en valeur du produit. Une étude réalisée en 2004 portant sur les pertes monétaires associées à la coloration, révèle que cette coloration, selon l’essence, est d’origine fongique ou chimique. Par ailleurs, les résultats indiquent clairement que l’une des causes principales de coloration dans l’érable à sucre est d’origine chimique (dans 45 % des cas) et entraînent le déclassement direct de près de 37 % des pièces issues de billes préalablement entreposées à l’air.
Pour mieux comprendre le mécanisme de développement des types de taches d’origine chimique des bois feuillus, la première étape du projet consiste essentiellement en une évaluation préliminaire en laboratoire des types de taches se développant dans l’érable à sucre en cours d’entreposage tout en évaluant le potentiel des traitements pour prévenir, ou du moins minimiser, ce type de taches.
Dans la deuxième année du projet, des essais sous conditions réelles d’entreposage ont été menés sur des billes d’érable à sucre et de bouleau jaune qui ont été soumises aux quatre traitements ayant démontré le meilleur potentiel : la cire, la pasteurisation, un traitement à la vapeur à 100oC et un traitement à la vapeur à 75oC.
Les critères d’évaluation ont porté sur l’évaluation visuelle de la présence et l’importance de taches de coloration de type fongique ou chimique (oxydation). Une attention plus particulière a été portée sur la proportion de pièces présentant une oxydation mesurable (visible à l’œil nu) dans les bouts ainsi que sur la profondeur de cette oxydation en fonction du genre de traitement appliqué sur les billes avant entreposage. Une mesure de la couleur a aussi été effectuée sur chaque pièce à l’aide d’un colorimètre.
Ce projet a permis de déterminer les traitements ayant un potentiel prometteur pour prévenir ou pour atténuer la coloration chimique dans les bois feuillus. Le traitement à la vapeur à 100oC s’est avéré le plus efficace pour prévenir les taches d’oxydation dans l’érable à sucre et dans le merisier, en plus d’être réalisable sur des billes entières. Ce traitement a permis de minimiser l’oxydation du bois et d’uniformiser la couleur des sciages. De plus, ce type de traitement semble atténuer le développement de taches vertes dans l’érable à sucre, mais favorise cependant légèrement le développement de taches fongiques. Dans l’éventualité d’une application industrielle, il faudrait considérer associer ce traitement à un traitement fongicide. Par ailleurs, lors d’essais préliminaires, l’utilisation du bioprotectant – qui a été développé par Forintek – a démontré un potentiel et des résultats très intéressants à cet effet.
Pour faire suite à ce projet, une étude sera amorcée pour procéder à la validation et à l’optimisation du traitement à la chaleur comme méthode de prévention de l’oxydation de l’aubier des bois feuillus.
Pour différentes raisons, les moisissures représentent un défi constant lors de la production de bois résineux et feuillus : santé, environnement, qualité et stratégies de production. Elles sont aussi une préoccupation constante pour les consommateurs et à l’origine de réclamations qui peuvent être très coûteuses pour les producteurs. Un sondage en 2014 dans l’Est du Canada révélait qu’en moyenne les coûts annuels liés à la détérioration biologique étaient de 60 000 $ par usine. Dans le cas d’une usine intégrée, spécialisée en transformation primaire et secondaire de feuillus et résineux, ces coûts avaient atteint près de 475 000 $ pour cette même année. Ces coûts sont liés à un ensemble de facteurs : modification du procédé, perte de productivité, réclamations, pertes de ventes (Gignac, 2015).
Plusieurs facteurs peuvent contribuer au développement de moisissures dont la teneur en humidité du bois, les conditions climatiques et la durabilité naturelle propre à l’essence de bois. Avec les années, FPInnovations a acquis beaucoup de connaissances, accumulé beaucoup d’information, de données et de savoir-faire à travers ses projets de recherche et son soutien technique à l’industrie. En combinaison avec d’autres données disponibles dans la communauté scientifique, nous proposons de résumer l’information pertinente pour l’industrie et de la présenter sous forme de document de vulgarisation. Ce document se veut un outil simple et pratique pour le personnel de l’industrie de la transformation du bois afin de les soutenir dans la prise de décision concernant les stratégies d’entreposage, de séchage à l’air, séchage au séchoir, gestion du bois sec et transport jusqu’à sa destination finale, le consommateur. Ce document de référence regroupe les connaissances générales en lien avec les problématiques de moisissures.
Le développement de moisissures sur les sciages secs est un problème majeur pour les usines lors de l’expédition de paquets depuis la fabrication jusqu’à l’utilisation finale. Même s’il est bien reconnu que la teneur en humidité du bois est étroitement liée au développement de moisissures, il n’est pas toujours évident et possible de la maintenir constante tout au long de la chaîne de distribution. Il existe plusieurs sources potentielles d’accumulation d’humidité pouvant contribuer au développement de moisissures dans les paquets (teneur en humidité du bois élevée, infiltration d’eau, condensation, etc.). Ainsi, les usines font face à des réclamations annuelles importantes liées à la présence de moisissures affectant la qualité du bois. En livrant du bois de haute qualité, libre de toute contamination par les moisissures, les usines pourront bénéficier d’une réduction des réclamations et livrer un produit de grande qualité.
Dans le cadre de ce projet, nous avons procédé à l’évaluation de 4 emballages commerciaux quant à leur impact possible sur la promotion du développement de moisissures dans les paquets lors de l’entreposage.
Dans un premier temps, l’évaluation a été faite en conditions contrôlées (chambre de conditionnement à 20oC, 75 %HR), suivie d’une exposition extérieure (à Québec de juin à septembre). Par la suite, afin d’évaluer l’impact de l’intégrité de l’emballage sur sa performance en terme de protection contre la reprise en humidité et le développement de moisissures, chaque emballage a été réévalué selon trois conditions : un emballage parfaitement intact, un emballage avec une surface endommagée par endroit (coupures ou déchirures dans les coins et au centre), un emballage avec rupture de la toile en surface, mais avec insertion d’une toile entre l’avant dernier rang et le dernier rang du paquet pour protéger contre l’infiltration d’eau potentielle dans le paquet.
Les essais en conditions contrôlées de laboratoire ont révélé que le type d’emballage utilisé n’a pas d’impact direct sur les variations de teneur en humidité et le développement de champignons.
Les essais d’entreposage extérieur ont aussi démontré une performance équivalente des différents types d’emballage (à l’exception de l’emballage microperforé) en ce qui concerne la teneur en humidité du bois emballé et sur le développement de moisissures. Les essais ont toutefois mis en évidence que la présence de pièces vertes à l’intérieur des paquets a un impact important sur la qualité générale, puisqu’elle entraîne une croissance significative de moisissures dans ces paquets.
Les essais en présence d’emballage endommagé démontrent clairement que l’ajout d’une toile entre le premier et deuxième rang du paquet permet de protéger d’avantage les rangs inférieurs contre l’infiltration d’eau et éventuellement contre le développement de moisissures, ces dernières étant plus localisées à la surface du paquet, sur le premier rang.
The use of microorganisms for the protection of lumber from mould, stain and decay is an alternative to the use of biocides that could allow the sawmill industry to decrease the use of chemicals. Successful implementation of bioprotection requires a basic understanding of the effects of biotic and abiotic factors on the physiology, biology and ecology of sapstain fungi and bioprotectants in situ. Knowledge of the ranges of abiotic factors under which a bioprotectant will survive, germinate, grow and be competitive is essential to achieve consistent and efficacious protection. Identification of such factors would enable its inclusion in the deployment milieu. In addition, development of methods to monitor the bioprotectant on lumber would also aid in the study of population dynamics and is essential for quality control and assurance.