L'alignement précis des équipements de coupe est un moyen recommandé pour assurer la maximisation du rendement matière et de la qualité des produits manufacturés. Les tendances de l'industrie s'orientent de plus en plus vers l'utilisation de scies minces et vers une réduction maximale des dimensions-cibles. Il est essentiel pour la qualité des produits désirés que les préposés de l'entretien et de l'alignement des machines fassent un ajustement de haute précision. Le succès d'un alignement précis dépend en grande partie de la précision des outils utilisés pour accomplir ce travail. Un niveau de précision est calibré de façon telle à permettre de mesurer les déviations du nivelage par unité de millième de pouce. Ce livre propose des formules pratiques que l'expérience en milieu de travail peut mettre à profit. Les méthodes d'alignement s'appliquent à l'ensemble de la machinerie des centres de transformation: équarrisseuse-déchiqueteuse ("Chipper Canter"), scie de tête à ruban avec le chariot, scie de tête à rubans jumelés ("Twin Band"), refendeuse verticale, refendeuse à ruban horizontal, scie de tête circulaire avec le chariot et déligneuse à scies multiples ("Bull Edger").
Le présent rapport donne des estimations détaillées des coûts actuels, à destination, des bois ronds de qualité sciage et de qualité pâte, de même que des coûts de la biomasse forestière récoltée dans un système intégré à la récolte des bois ronds. Trois systèmes différents ont été étudiés: la récolte par arbres entiers jusqu'en bordure de route, la récolte par bois tronçonnés intégrés au déchiquetage d'arbres entiers, et la récolte par bois tronçonnés. Les études ont eu lieu dans deux types de sites représentatifs:un site résineux boréal et un site mélangé acadien. Les résultats sont présentés en $/m3 et en $/tmv (tonne métrique verte) pour les bois ronds ainsi que pour la biomasse et du taux d'utilisation des machines produisant la biomasse sont analysés. D'autres facteurs qui affectent la viabilité de la biomasse forestière comme source économique d'énergie font l'objet d'une discussion.
Programme des technologies transformatrices ; Projet no 201000339
201000339
Location
Québec, Québec
Language
French
Abstract
La tendance vers la construction verte est en croissance fulgurante depuis les dix dernières années. On estime que le marché de la construction verte représente environ 5 % du marché actuel de la construction. La majorité des bâtiments conçus ou construits dans une perspective environnementale se situent dans les secteurs non-résidentiel ou multifamilial. C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à la possibilité de développer et vendre des isolants faits à partir de bois; un matériau généralement reconnu pour ses vertus écologiques. La principale application ciblée dans le rapport est les cavités murales.
Ce rapport se présente en cinq (5) principales sections :
Marché :
Le marché mondial pour les produits isolants est énorme. Il est estimé à plus de 190 milliards de pi² base R-1. Près de 70 % de ce total est destiné au marché de la construction qui comprend la construction résidentielle (45 %) et non-résidentielle (23 %). La majorité des isolants consommés à l’échelle mondiale sont utilisés en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. De manière générale, le marché est dominé par les mousses plastiques et la fibre de verre. Le marché pour les isolants autres (alternatifs) oscille entre 2 et 6 % en fonction des marchés dont il est question. Cette proportion est généralement plus élevée dans la réparation et la rénovation que dans la nouvelle construction. Il existe des variations régionales qui sont documentées dans le présent rapport.
Structure industrielle :
Les isolants sont des produits dont la valeur unitaire est relativement faible. Il est par conséquent difficile de livrer ces produits sur de grandes distances. La majorité de la production mondiale se fait dans les deux grands marchés mondiaux soit l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest. Le tiers du marché (33 %) est dominé par cinq grandes entreprises qui opèrent plusieurs divisions. Elles sont : St-Gobain, Rockwool, Owens Corning, Johns Manville et Knauf. Il faut dire que les produits dominant actuellement le marché nécessitent d’importants investissements en capitaux. Ceci explique, en partie, cette concentration du marché au chapitre de la production.
Politiques et réglementations :
Cette section documente les grandes tendances qui risquent d’affecter la demande pour les produits isolants. L’augmentation des coûts de production des mousses pourrait offrir des opportunités pour d’autres produits. Les exigences relatives aux émissions de gaz à effet de serre pourraient jouer en faveur des isolants faits à partir de bois. Les politiques de réutilisation des matières résiduelles présentent des opportunités quant à l’utilisation de ces résidus pour fabriquer des isolants. La hausse des exigences de performance énergétique exigera l’amélioration des produits communément utilisés ainsi que des innovations à partir des matériaux moins fréquemment employés.
Performance environnementale :
Cette section montre que les produits isolants à base de bois peuvent contribuer à l’obtention de 8 à 9 % des points pour les systèmes de certification LEED et Green Globes. Il faut toutefois être conscient que l’isolant représente une petite proportion des matériaux entrants dans la construction d’un immeuble (<1 % en valeur). Ceci démontre l’intérêt, du point de vue de la construction verte, à développer des produits qui ont d’autres fonctions que simplement celle d’isoler.
Comportements et exigences d’achat :
Des entrevues exploratoires auprès d’architectes et autres utilisateurs d’isolant ont démontré un intérêt pour des produits plus verts. Les principaux facteurs intervenant dans la sélection du matériau isolant sont sa résistance thermique, son coût et la familiarité avec le produit. Les produits isolants conventionnels ne reçoivent que très peu d’intérêt de la part des architectes. L’isolant n’est pas perçu comme étant très innovateur (c’est plus ou moins une commodité) et a peu d’incidence sur le concept (esthétique ou fonctions) du bâtiment. Une des tendances qui semble poindre actuellement à l’horizon est celle des isolants qu’il est possible d’agrafer par l’extérieur du bâtiment.
Les autres sections du document présentent le contexte dans lequel le projet s’est exécuté (contexte, objectifs, équipe de projet, etc.) et font état des conclusions à retenir (discussion et conclusions). Les propriétés et caractéristiques générales des différents matériaux isolants sont présentées en annexe. Cette section complémentaire recense des exemples de produits pour chacun des principaux types de matériaux utilisés sur le marché incluant la fibre et la laine de bois.
Les informations colligées dans le cadre de ce projet permettent d’établir ces constats généraux :
À court et moyen terme, les principaux marchés pour l’isolant fait à partir de bois sont le marché non-résidentiel et multifamilial.
Le positionnement du produit isolant bois devrait être du côté des produits verts ou respectueux de l’environnement. Il ne s’agit pas d’un matériau dont la performance surpasse les matériaux communément utilisés.
Pour profiter pleinement de ce positionnement stratégique, le(s) produit(s) développé(s) devrai(en)t :
o Incorporer d’autres fonctions (pare-air, pare-vapeur, pare-feu, revêtement structural extérieur, parement extérieur, structure, etc.).
o Utiliser des matériaux issus de la démolition d’immeubles existants, fibres agricoles et autres intrants avec une faible empreinte écologique.
o Être analysés objectivement par l’entremise d’une analyse de cycle de vie.
La conclusion du rapport soulève certaines avenues de recherche pour les années à venir. Parmi celles-ci, on note les pistes suivantes :
Meilleure connaissance des types de construction les plus susceptibles d’utiliser des isolants verts faits à partir de bois.
Critères (incluant le prix et spécification de produit) recherchés par les différents utilisateurs.
Identification des marchés industriels (pas liés à la construction) susceptibles d’être réceptifs à des produits à base de bois.
Potentiel d’utilisation des matériaux de différentes sources (récupération, agricole, etc.) dans la fabrication de produits isolants.
Développement des propriétés (ex. : résistance à la compression) et des procédés.
This report represents a breakdown of typical wood harvesting costs in eastern Canada using full-tree and cut-to-length systems. Representative costs were calculated on the basis of harvesting under favorable stand and site conditions, and the resultant costs were allocated to various accounting items (e.g. labor vs machine costs) and to each major work cycle phase. A sensitive analysis based on terrain and tree size variations was also conducted.
In this study builders and professional repair and remodellers were given a chance to evaluate 12 of the most common home siding products available in the market today. The products were evaluated on seven different attributes: price, maintenance, installation, attractiveness, status/image, fire resistance, and durability. Overall, fire resistance, attractiveness, and maintenance were selected as the most important product attributes by single-family homebuilders and repair & remodellers. The majority of respondents stated that their customers had a strong influence on their final choice of siding materials. In addition respondents were asked for their opinion regarding product popularity, rate of installation, substitution trends, and their choice of siding products for different categories of homes.
This study is a preliminary investigation of market demand for Western Canadian aspen in three major market places, the United States, Japan and Western Europe. As a preliminary investigation, there was no attempt to statistically characterize specifier populations. Rather, through consultations with industry, combined with the author's personal experiences, potential specifiers were identified and selectively interviewed. This process included aspen lumber/boards at various grades, edge-glued panels, veneer, plywood, and laminated veneer lumber. Both structural and non-structural applications were considered.
This report analyses softwood-drying practices in Canada and identifies the R&D efforts required in this field. These issues need to be examined in order to address environmental concerns and implement solutions that will improve energy efficiency and reduce greenhouse gas emissions.
Developing advanced softwood-drying control systems would reduce energy use and enhance product quality. According to some researchers, the potential reduction in energy use by kilns in Canada would be 5.5 PJ per year, or 335 kT per year in carbon dioxide (CO2) emissions. Furthermore, it is estimated that CO2 emissions could be reduced by an additionnal 90 kT per year through a decrease in the amount of lumber that is downgraded.
This study aims to give an overview of the main trends in developing control systems and to identify barriers to their introduction. It will also serve as a starting point for launching and directing projects on control procedures for lumber-drying in cooperation with the industry, universities, private and public laboratories, manufacturers and users.
In keeping with this objective, researchers for this study surveyed members of the Quebec Lumber Manufacturers' Association and a few mills in British Columbia. The main findings are as follows:
- Industry opinion is that its facilities are sufficiently modern to meet current market needs.
- Industry opinion is that quality (grade reduction / rejection rate) is the most significant factor when evaluationg drying systems.
- Because it is not easy to measure the quality of the drying process, drying time is the most often used to evaluate drying performance.
- Although quality was identified as the main variable in the drying process, the proportion of under-dried and over-dried lumber units was 9 and 16 percent, respectively.
- Operators play a significant role in drying operations (they manage the process before, during and after drying), and their actions affect the results of the process considerably.
- The decision to purchase a drying-control system is driven more by the acquisition of a kiln than by requirements related to the process itself.
The researchers reviewed current technical knowledge of the main dry kiln control systems by considering two types of controls : air temperature control when drying ; and setting up drying programs. The figures in this report illustrate the use of these two approaches along with various other control methods employed in the industry.
There are five softwood kiln controller manufacturers in Canada, which together account for 75 percent of the Canadian market. Although they use similar controllers, there are differences in how drying programs are set up and how changes in moisture content are measured during drying. In spite of recent technological advances, proper drying operations still depend on operator expertise.
R&D on new measurements instruments and mathematical models has not resulted in advanced kiln controllers so far. Innovation in this area has not kept pace with the advances in other leadings sectors. One technical problem that has not been resolved is that of measuring moisture content. In spite of more than 20 years of effort, mathematical models are still being developed in the scientific community, and few applications resulting from this work have benefited the industry other than those supporting operator training.
The research community and the industry acknowledge that the development of an advanced controller represents a promising avenue for improving the lumber-drying process. Unfortunately, problems in modelling the drying process and measuring moisture content remain represent major obstacles to the development of high-efficiency controllers.
Another obstacle relates to the difficulty of evaluating the financial benefits that would accrue from potential advances with the necessary speed and accuracy. These, then, are the key factors hindering the introduction of new drying technologies. They also explain why length of drying time is still the most frequently used control variable, despite the fact that the industry considers finished product quality more important. Furthermore, it appears that operators' actions significantly affect what happens not only in the kiln but at all stages in the process, from sawmill to shipping.
In view of this, we believe that a system for monitoring the entire drying process is worth investigating. Such a system would :
- serve to collect all data generated by measuring instruments at all stages in the process, from the sawmill to the planing mill
- help to establish productivity and quality indicators for measuring the monetary value of process enhancements introduced by operators
- make it possible to provide a rationale for other promising research approaches such as multivariate analysis and experimental design
This approach would make it possible to enhance control of the drying process and process quality while also revealing potential energy savings.