Ce projet avait comme objectifs l’évaluation de l’effet combiné du temps, du type de finition et du type de séchoir utilisé pour polymériser la finition sur les émissions des composés organiques volatils (COV). Pour ce faire deux types de finition un à base d’eau (AkzoNobel T69-4156A Aqualux fast) et un à base de solvant (AkzoNobel T97-4094 Sel Seal Lacque), trois types de séchage soit séchage à air chaud, séchage infrarouge et un séchage à air chaud suivi d’une cuisson UV. Dans le cas du produit séché à l’UV, la finition était également du type aqueux de AkzoNobel (AkzoNobel 439-2225-UV). Les émissions ont été mesurées en fonction du temps jusqu’à 67 jours pour certains échantillons.
Il ressort de cette étude que pour un type de finition donné, que le type de séchage ainsi que le temps ont un impact très significatif sur le niveau des émissions ainsi que sur les types de COV individuels détectés. Il ressort en effet que les niveaux d’émission diminuent assez rapidement dans le temps et que pour certains types de séchage certains composés ne sont plus détectés après une certaine période de temps.
Également, le niveau initial de ces émissions est passé presque du simple au double entre les produits à base de solvant et ceux à base d’eau. Ce résultat qui apparait surprenant à première vue n’en est pas un vraiment, cette observation est très courante et bien documentée dans la littérature.
Le type de séchage utilisé a également démontré son impact sur les émissions. En effet, pour une finition donnée, le séchage à l’infrarouge apparait être celui avec lequel les émissions tendent vers zéro après 60 jours d’exposition des produits, exception faite du formaldéhyde dont le niveau d’émission des produits à base de solvant est presque le même pour les trois types de séchage utilisés pour compléter la polymérisation.