Au cours des dernières décennies, l’utilisation du bois dans la fabrication des fenêtres a constamment diminuée. En 2006, les fenêtres en bois ne représentaient plus que 2 % du marché global canadien. En tenant compte des fabrications hybrides (bois/PVC ou bois/aluminium), ce dernier atteignait à peine 13 %. Deux facteurs expliquent ce phénomène : faible durabilité et entretien plus fréquent du bois en comparaison de ses principaux compétiteurs (PVC et aluminium). L’objectif de ce projet est donc d’augmenter l’utilisation du matériau bois dans la construction des fenêtres.
L’objectif spécifique de cette étude est de développer une stratégie de protection à long terme qui permettrait de palier les points négatifs précédemment développés, tout en gardant les principaux avantages du bois : propriétés d’isolation thermique (Van de Lindt etal., 2008 ; Kawasaki et al., 2006 ; Shogsberg et al., 2005), recyclable, biodégradable, peu énergivore et aspect visuel.