Élément 4 : Développement de nouveaux procédés et technologies pour l'industrie des bois feuillus (Projet 9) - Définition des technologies de transformation requises
Programme des technologies transformatrices ; Projet TT.4.3.03
201005167
Localisation
Québec, Québec
Langue
French
Résumé
L’objectif de ce projet était d’acquérir des connaissances sur les problèmes de fausse détection occasionnés par l’oxydation et la présence de marques ou d’impuretés sur la surface des sciages bruts à l’état vert lors du scannage.
Les tests ont permis d’identifier douze différents types de marques ou impuretés de surface qui pourraient biaiser la décision des systèmes de vision. Selon les procédés de fabrication et les équipements utilisés, on les retrouve sur 17 % à 80 % des sciages produits en scierie. Les impuretés les plus fréquemment observées sont les marques de chaines, la présence de sciure et les marques causées par le contact des scies avec un nœud contenant de l’écorce ou de la carie. À eux seuls, ces trois types d’impuretés comptent, dans certains cas, pour plus de 93 % des marques identifiées.
Ces types d’impuretés n’ont pas tous la même influence sur la performance d’un système de vision. Certaines marques sont filtrées adéquatement et n’ont aucune répercussion sur la décision de scannage alors que d’autres sont perçues comme des défauts ou camouflent un défaut existant, ce qui a pour conséquence de déclasser ou de surclasser les sciages.
L’impact des fausses détections sur la valeur des sciages diffère énormément selon le nombre et la catégorie d’erreurs ainsi que la qualité initiale des sciages affectés par les impuretés. Certains types d’impuretés ont conduit à des pertes de 446 $/Mpmp alors que d’autres ont entraîné des gains de 9 $/Mpmp. Lorsque pondérées, ces fausses détections représentent pour une scierie un manque à gagner annuel pouvant atteindre 250 000 $, si aucune mesure corrective n’est prise pour remédier à la situation. À cet effet, des pistes de solution visant à éliminer ou à limiter les marques ou impuretés à la surface des sciages sont décrites dans ce rapport.
Quant à l’oxydation, les tests effectués durant l’hiver démontrent qu’à l’intérieur d’une période approximative de 24 heures, la coloration qui en résulte n’est pas assez importante pour modifier la décision du système de vision. Nous suggérons que d’autres tests soient effectués pour connaître l’impact de l’oxydation dans des conditions différentes.